Alice
Film de fiction et d’animation de Jan Švankmajer
Cette adaptation balaie les archétypes qui entouraient l’imagerie d’Alice pour redonner sa liberté à notre imaginaire : la rupture et la discontinuité du récit trouvent une traduction esthétique dans le personnage d’Alice. Alice n’est pas une, mais plusieurs. Cette disjonction du corps existe par résonances, collages, rencontres fortuites. Il se crée une dialectique d’échange entre le corps vivant et le corps animé d’Alice qui lui laisse la chance d’évoluer, comme dans le récit de Carroll, de manière somnambulique, jusqu’à sa fin logique, le rassemblement de tous les morceaux du puzzle éparpillé. Ce que l’épilogue, éloigné de Carroll, traduit à sa manière, non pas en termes de fermeture mais d’ouverture : la porosité entre le réel et le rêve est si ténue…
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