Usages du monde
Yves Dormoy / Films restaurés par le CNC
Une vie sans musique, ça n’aurait pas grand sens, écrivait l’écrivain voyageur Nicolas Bouvier.
C’est au poète voyageur qu’Yves Dormoy rend hommage dans ce spectacle inspiré par L’Usage du monde (1953). Les collections des archives du film ont livré quelques trésors documentaires des expéditions du début du XXe siècle. Si, comme dans L’Usage du monde, le voyage cinématographique se déroule d’Ouest en Est, de l’Europe vers l’Asie, le texte de Bouvier ne sert pas de commentaire aux images. Il est un fil conducteur ; il donne un sens, libère, met à fleur de peau l’émotion que les images procurent.
Le compositeur privilégie une musique contemporaine et poétique, un jazz d’inspiration mentale plus qu’expérimental, basé à la fois sur des instruments acoustiques et sur l’ordinateur, comme instrument de composition, de mémoire et de citation. Il mêle ainsi des souffles vifs et doux (trompette, clarinette) aux percussions et à de délicats électronismes.
Yves Dormoy
Saxophone, clarinettes, programmation
Antoine Berjeaut
Trompette
Andi Pupato
Percussions
LUX Scène nationale, Festival Jazz d’or Strasbourg/Berlin
Création/Co production
Films anciens issus des collections du CNC,
conservées et restaurées par ses soins
Merci à la Cinémathèque Robert Lynen, Ville de Paris,
à Air France et aux Films du Paradoxe