Lors de sa liaison avec deux femmes successives, un cinéaste poursuit l’objet de son désir des rues de Rome aux canaux de Venise.

C’est un film sur le mystère de la création et de la paternité, l’instinct masculin de posséder le monde. Et sur l’apprentissage du renoncement. La mise en scène est d’une maîtrise absolue. Le personnage mâle (substitut d’Antonioni) est planté dans un escalier en colimaçon, figé au beau milieu d’un salon vénitien ou plaqué au coin de l’image (à l’endroit habituel de la signature), tandis que la femme apparaît de façon imprévisible, impossible à immobiliser, ici, là ou ailleurs.