Hakanaï
Compagnie Adrien M / Claire B
Création
Pour les spectateurs, il s’agit d’une expérience sensible qui se déroule en plusieurs temps. Tout commence par la découverte de cette étrange installation, que le public observe avant de se placer tout autour. Il se laisse immerger dans les images projetées. Puis s’en vient la danse, performative, chargée de l’énergie de l’improvisation. Mouvements bruts, réduits à l’essentiel… Les tableaux s’enchaînent comme dans un recueil d’haïkus (courts poèmes japonais). À la fin de la représentation, le processus d’immersion se poursuit jusqu’à l’intérieur de cette aire de jeu, sublime et organique. La possibilité est donnée aux spectateurs d’entrer dans le décor, et de vivre de l’intérieur ce monde visuel en mouvement.
Hakanaï s’écrit dans la langue japonaise en conjuguant l’élément qui désigne l’homme et celui qui désigne le songe. Il définit ce qui est impermanent, fragile, évanescent…
Hakanaï se présente comme une pièce chorégraphique pour une danseuse, une expérience immersive au sein d’une installation dont les contours varient sans cesse. La boîte incarne tour à tour plusieurs espaces : chambre du sommeil pour paysage de nuit, espace intérieur et songe sorti de soi, cage déformante et de mise à l’épreuve. Créée par Adrien Mondot et Claire Bardainne, cette forme insolite permet aux spectateurs de vivre une intense aventure esthétique, entre arts vivants et arts plastiques.
Avec Cinématique, Hakanaï s’inscrit dans un projet de recherche propre à la compagnie, qui met l’humain et le corps au centre des enjeux artistiques et technologiques.
Rencontre avec Claire Bardainne à l’issue des représentations
Dans le cadre de Danse au fil d’avril