Histoire du cinéma d’animation
Trésors du CNC présentés par Jean-Baptiste Garnero
Comment le cinéma est-il né ?
Autour de Will Day
De Wilfrid Day | Royaume-Uni | 1929 | 5 min.
Présentation de quelques exemples d’inventions du précinéma: Thaumatrope 1826 – Anorthoscope (J. Plateau) 1829 – Phénakistiscope (J. Plateau) 1832 – Zootrope (W. George Horner) 1834 – Praxinoscope (Emile Reynaud) 1877 – Praxinoscope-théâtre (Emile Reynaud) 1879 – Kinora 1891.
40 ans de cinéma
De Louis S. Licot | France | 1935 | 40 min.
Les précurseurs du cinématographe ont jeté les bases d’une synthèse du mouvement, dont le thaumatrope, le phénakistiscope et le zootrope furent les premières tentatives. En 1877, Emile Reynaud crée le praxinoscope. Plus tard, Marey analyse le mouvement avec son fusil chronophotographique, dont le takiscope allemand est le perfectionnement. L’Américain Muybridge étudie les phases du galop du cheval grâce à vingt-quatre appareils en ligne. Reynaud progresse encore avec les scènes animées peintes de son théâtre optique. Edison met au point le kinétoscope, et ses perforations sont adoptées et normalisées pour longtemps. Louis Lumière, interviewé dans son bureau, retrace les événements qui aboutirent à la première projection publique.
Après la came d’entraînement de Demeny, le système croix de Malte est adopté. L’engouement pour les films Lumière se reporte plus tard sur Méliès, Pathé et Gaumont. Dans un hangar de Belleville, un opérateur fait revivre une machine à bruits venue du théâtre. Gaumont procède en 1901 aux premiers essais de sonorisation et de synchronisation. Les trucages apparaissent, et le cinématographe devient un moyen d’information. Fritz Lang utilise des maquettes pour La Femme sur la lune et Metropolis, et le ralenti fait son apparition. Les différents postes d’une équipe de tournage sont à l’œuvre sur le plateau du film Un petit trou pas cher, de Pierre-Jean Ducis, et la pellicule est envoyée au tirage. La Moviola perfectionne le synchronisme image et son. Le cinéma contribue à la science en révélant la croissance des plantes. Les cameramen reporters dressent un état de la vie quotidienne du monde.
Pauvre Pierrot
De Julien Pappé | France | 1892 | 6 min.
Dans le jardin d’une maison au clair de Lune, Arlequin rend visite à Colombine, mais l’arrivée impromptue de Pierrot, lui aussi amoureux de la belle vient troubler leur entrevue. Colombine, dans ses appartements et Arlequin caché dans la pénombre, Pierrot pense être seul. Il noie son chagrin et son désarroi dans l’alcool et chante sous la fenêtre de l’élue de son cœur, espérant la décider à apparaître au balcon. Arlequin, jaloux, tente de distraire son rival mais en vain. Pierrot insiste. Arlequin lui vole alors sa bouteille et chasse le malheureux à coups de bâton. Pierrot en fuite, Arlequin fête sa victoire. La place est libre.
Autour d’une cabine
De Émile Reynaud | France | 1894 | 6 min.
Pantomime : sur une plage, les mésaventures d’un homme un peu trop voyeur, entêté à toujours vouloir épier le déshabillage d’une parisienne. Ce qui lui vaudra un coup de pied bien placé du mari, une chute tout habillé à la mer et une fuite éperdue, le chien de la parisienne à ses trousses.
Ce qui me meut
De Cédric Klapisch | France | 1989 | 23 min.
Restauration et numérisation avec le soutien du CNC
Présenté comme s’il s’agissait d’archives datant du début du siècle, ce film raconte à la manière des actualités Pathé, la vie d’Etienne-Jules Marey, inventeur de la chronophotographie, précurseur du cinématographe.
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