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King Vidor

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[/vc_column_text][vc_column_text]Hongrois d’origine, texan de naissance, King Vidor naît en 1894, en même temps que le cinéma : « J’ai grandi avec lui et j’ai évolué en même temps que lui. » De 1913 à 1980, des prises de vues d’un ouragan auxquelles il participa l’année de ses quinze ans aux courts-métrages expérimentaux qu’il tourna en solitaire à la fin de sa vie, en passant par la réalisation d’une cinquantaine de longs métrages dont plusieurs superproductions, Vidor connut tous les états de son médium. Innovateur sonore (Hallelujah), inventeur du film de guerre moderne (La Grande Parade) et du « méta-cinéma » (Mirages), tendant à l’abstraction mais poète du concret, il est l’auteur, pour reprendre les mots du critique Louis Marcorelles, d’« une œuvre que l’on peut dire complète. »

Il fut l’ami intime de personnalités américaines aussi importantes que Charlie Chaplin, le magnat de la presse William Randolph Hearst et l’écrivain Scott Fitzgerald. Bien qu’on parle moins désormais de son œuvre que de celles de John Ford, d’Howard Hawks ou d’Alfred Hitchcock, elle eut une influence déterminante sur des réalisateurs tels que George Cukor, Billy Wilder, Sergio Leone, Francis Ford Coppola, Michael Cimino et, on peut le supposer, sur Akira Kurosawa, John Cassavetes et Andreï Tarkovski.

Son film La Foule en fit un précurseur aux yeux des néo-réalistes italiens. À son propos, le critique Tag Gallagher a écrit : « C’est sans doute parce que Vidor est resté fidèle à ses racines américaines qu’il a exercé une influence aussi profonde sur le meilleur cinéma européen, une influence (…) qui a duré plus longtemps et qui a plus compté que celle de Fitzgerald, Faulkner ou Steinbeck dans le domaine littéraire. Entre La Grande Parade en 1925 et Hallelujah en 1929, Vidor fut célébré dans le monde entier (…) comme un artiste titanesque qui avait su concilier l’engagement social et l’impact commercial comme aucun cinéaste américain ne l’a fait depuis. Si l’on avait fait un sondage, il aurait bien pu être désigné comme le plus grand cinéaste de l’Histoire, comme celui qui avait enfin donné corps au potentiel poétique du cinéma. »

Le peintre américain Andrew Wyeth, auteur entre autres du célèbre tableau Christina’s World, avoua à Vidor avoir visionné son film La Grande Parade pas moins de cent quatre-vingt fois !

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