Artavazd Pelechian – Le cinéaste est un cosmonaute
Hommage
« Artavazd Pelechian se méfie des images et préfère en jouer dans une œuvre qui s’oppose à l’idée même de discours, et donc à la parole. Ses films sont réalisés sans aucun commentaire et presque sans dialogue, le cinéaste parle peu de la fabrication de ses films. Pietro Marcello a réalisé un film en 2011, Le Silence de Pelechian, qui se plie au mystère voulu par le cinéaste. Au-delà de ce silence, que peut-on dire de son cinéma ? Comment faire un film sur un cinéaste qui refuse toute proposition ? Un film avec et sans Pelechian ? Nous avons filmé le cinéaste lors de rencontres publiques, dans des lieux différents (à Lyon ou encore à Bruxelles) et sur des supports divers (16 mm, HD, téléphone…). Ce film est un exercice d’admiration qui s’appuie sur l’irrévérence avec laquelle ce cinéaste a construit une œuvre magistrale pour mettre la théorie du montage sur l’établi du film… Un atelier de cinéma artisanal (l’Atelier MTK) devient le studio de mon film documentaire. Il est en France, à Grenoble, mais à l’image, c’est un lieu intemporel qui apparaît… Les films de Pelechian sont des mouvements de la naissance à la mort ou de la mort à la naissance. Nous exhumons des bobines trouvées et je filme leur mise en mouvements sur la table de montage. C’est un acte de vie. » Vincent Sorrel, Traffic
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