[vc_row][vc_column width= »5/6″][vc_column_text]De retour chez lui à Koker après l’école, Ahmad se rend compte qu’il a emporté le cahier de son ami Mohamad. Craignant que cela ne provoque le renvoi de ce dernier, il décide d’aller à pied jusqu’à Pochté, la ville voisine où habite Mohamad. N’ayant pas son adresse exacte, il va devoir interpeller les passants qui ne comprennent pas l’urgence de sa quête. La route est longue, mais Ahmad est déterminé.

Le très grand charme de ce film réside dans son obstination à ne jamais perdre de vue la gravité de son enjeu et à se ternir constamment à la hauteur du regard de l’enfant. Le temps (compté) et l’espace (frénétiquement arpenté) ont ici une épaisseur rare, exacerbée. Les va-et-vient incessants du gosse, son essoufflement, son agacement et son désarroi perplexe face à l’incompréhension des « grands » composent la matière du film.

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