DATA_Noise
Kasper T. Toeplitz + Myriam Gourfink
Équipée de capteurs, et par une gestuelle extrêmement lente, Myriam Gourfink produit le « data noise », le bruit informatique destiné à perturber l’action, peut-être trop parfaite, des appareils digitaux. Tout le travail chorégraphique de la danseuse se niche dans le yoga et la méditation tibétaine. Elle traduit en mouvement les postures qui normalement demandent de l’immobilité.
Sur le plateau, en avant scène, deux tables en métal sont côte à côte. Ballerine mécanique, elle s’en sert presque comme d’une barre classique. Son déplacement très infime se base sur des pivots, de la cheville, des hanches, des épaules… Les ouvertures sont très poussées, et les alignements sont d’une difficulté qu’elle ne peut cacher, laissant couler la sueur sur le gris de la table. Femme-robot, elle est parée de bijoux du XXIe siècle aux perles Bluetooth.
La magie surgit quand ce geste presque imperceptible nous amène là où on ne l’attendait pas.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row]