Exposée à LUX au printemps dernier, la photographe Delphine Balley a été la première artiste résidente de la classe culturelle numérique, interface pédagogique mise en œuvre dans quatre collèges et un lycée de la Drôme, en collaboration avec le Conseil Départemental. Elle a également animé des ateliers dans le cadre du dispositif Euréka de la Région…

En clôture de ces parcours, et afin de restituer les travaux réalisés par les élèves, LUX propose une journée avec Delphine Balley, clôturée par la projection de ses deux courts-métrages. Influencé par la peinture comme par la littérature décadente (de Huysmans aux faits divers en passant par le surréalisme), l’univers de Delphine Balley se compose de mises en scène baroques, fantastiques et fantasmagoriques. S’y mêlent des éléments tirés de sa propre enfance mais aussi des reconstitutions d’anecdotes souvent tragiques puisées dans les tabloïds d’hier et d’aujourd’hui.

LE PAYS D’EN HAUT
Court-métrage de Delphine Balley
France | 2014 | 15 min.
Chapitre 3 de L’Album de Famille, le film dépeint l’évolution de deux personnages féminins dans l’espace clos qu’est la famille, où se nouent les drames les plus grands et où s’enfouissent les secrets les plus intimes.

CHARIVARI
Court-métrage de Delphine Balley, coproduit par LUX Scène nationale
France | 2016 | 18 min.
Au solstice d’hiver, la lune est pleine. Le froid, la neige, la brume encerclent les êtres dans un crépuscule menaçant. C’est le temps du simulacre, de la mascarade, rite ancestral de la protection, la dissimulation, l’inversion. Des personnages célèbrent et traversent ce temps, dans le vacarme grandissant d’un Charivari.