Jocelyne Saab et Monica Maurer, cinéastes pionnières en Méditerranée
Journée d'étude avec l'université Grenoble Alpes
Journée dirigée par Robert Bonamy, Nicole Brenez, Aude Fourel et Mathilde Rouxel
[/vc_column_text][vc_cta h2= »Dialogues entre les cinémas de Jocelyne Saab et Monica Maurer »]Cinéaste franco-libanaise pionnière du cinéma arabe, Jocelyne Saab a réalisé 47 films dont 35 documentaires de guerre, des photographies et vidéos d’art. Réalisatrice de films documentaires, Monica Maurer est née en Allemagne et vit actuellement à Rome. Elle a travaillé avec l’Institut du Film de Palestine de l’OLP pendant les années soixante-dix. Elle vient de terminer un important travail de numérisation de l’ensemble de ses archives filmiques. Entre 1977 et 1982, Monica Maurer a réalisé six films sur la diaspora palestinienne au Liban, en se focalisant sur les infrastructures sociales, médicales, culturelles et politiques, socles d’un élan collectif pour le futur Etat de Palestine.Entre 1975 et 1982, Jocelyne Saab et Monica Maurer se rendent régulièrement à Beyrouth où elles vivent parfois de longues périodes et filment le quotidien de la guerre et des camps palestiniens.Ce sont deux filmographies différentes qui dialoguent et se font écho. Jocelyne Saab et Monica Maurer se connaissaient très bien, elles se sont côtoyées et aidées mutuellement sur place à Beyrouth. Les souvenirs de Monica Maurer rencontreront les recherches passionnées de Mathilde Rouxel sur Jocelyne Saab : un dialogue au présent autour de deux cinéastes, combattantes de l’Histoire et de la mémoire des peuples libanais et palestiniens.
Autrice de Jocelyne Saab – La mémoire indomptée, Mathilde Rouxel mène actuellement un important travail de numérisation des films de Jocelyne Saab dans leurs versions premières de montage, alors que nous connaissons habituellement les montages retravaillés par la télévision. Cette journée sera l’occasion d’une première projection.
Films envisagés pour Jocelyne Saab : Femmes palestiniennes (1974 – 16′) ; Sud-Liban : histoire d’un village assiégé (1976 – 12′) ; Lettre de Beyrouth (1978 – 52′) ; Le Bateau de l’exil (1982 – 12′) ; Beyrouth ma ville (1982 – 40 min) ; Le Front du refus (1975 – 10 min) ; Les Enfants de la guerre (1976 – 10 min).
Films envisagés pour Monica Maurer : Palestine en flammes (30′ – directement inspiré d’Algérie en flammes de René Vautier) ; Les Enfants de Palestine (34′) (qui dialogue à merveille avec Les Enfants de la guerre de Saab) ; Why (25′) qui dialogue directement avec Beyrouth ma ville et c’est Vautier qui le diffusait en projetant dans des ciné-club une des copies 16mm.).[/vc_cta][/vc_column][vc_column width= »1/6″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/2″][vc_column_text][/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text][/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]