Cinéma

Arts visuels + Arts scéniques
ARTS, CULTURE ET INNOVATIONS À VALENCE, DRÔME

La Ronde

Film de Max Ophüls présenté par Vincent Paul-Boncour, Jean Douchet et Cédric Klapisch

[vc_row][vc_column width= »5/6″][vc_column_text]Sous l’impulsion d’un meneur de jeu, une « ronde des couples » commence, vive, légère, sensuelle. Sans distinction de classe, l’amour passe ainsi de la belle prostituée Léocadie au soldat Franz, du soldat à la femme de chambre Marie, de la femme de chambre au fils de famille Alfred. Ce dernier se met alors à séduire une dame mariée, Emma Breitkopf, puis la ronde reprend de plus belle…

Revenu en France après Lettre d’une inconnue, Max Ophüls commence en 1950 une série de films impressionnants de beauté tragi-comique (Le Plaisir, Madame de…, Lola Montès) dont le premier, La Ronde, réunit un nombre de tableaux et d’acteurs non moins impressionnants, dont Danièle Darrieux qui vient de disparaitre. Tirés d’une pièce de Schnitzler à mi-chemin entre les Caractères de La Bruyère et le théâtre de boulevard fin de siècle, les dix tableaux de La Ronde mettent en scène la rencontre, la séduction, l’acte sexuel (détourné) et la séparation de dix couples différents, reliés par un personnage flottant et un motif simple : le plaisir infini de l’amour mêlé à son désenchantement.

« Il y a chez Ophüls une jouissance du rythme, de la danse infinie et de l’interchangeabilité qui ne masque pas l’effet pervers du mouvement circulaire : ce dernier ne s’arrête jamais, mais ne prend pas non plus son temps. L’amour continue, mais c’est un amour teinté du désespoir des éternels déçus, des oublieux et des oubliés. »
Ariane Beauvillard

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