Cinéma

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Les Diaboliques

Film d’Henri-Georges Clouzot

[vc_row][vc_column width= »5/6″][vc_column_text]Deux femmes, épouse et maîtresse d’un même homme, se lient pour se débarrasser de lui…

Adaptant Celle qui n’était plus de Pierre Boileau et Thomas Narcejac, Clouzot signe un film noir, le suspense reposant sur de multiples effets de surprise. Dans ce récit écrit du point de vue de la victime, le spectateur est constamment dupé. Et l’architecture de la machination est particulièrement retorse. Les Diaboliques baigne dans une atmosphère trouble, décrit la petitesse d’un milieu médiocre, le sinistre et l’obséquieux ne laissant pas la moindre place à la pureté et l’innocence. Le cinéaste signe un film aux images fortes, une histoire cruelle mais à la noire beauté. Le réalisateur semble avoir suivi à la lettre le vieux précepte classique : tout ce qui n’est pas indispensable à l’action est nuisible. Rarement mise en scène fut plus efficace. Dès la première séquence, nous sommes saisis à la gorge par une poigne de fer, et pas une seule fois l’étreinte ne se relâche. C’est vraiment le triomphe d’un style, dur, dru, nerveux, incisif à l’image de l’homme. Jean de Baroncelli, Le Monde, 29 janvier 1955

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