Le Pays d’en haut, Le Pays d’en bas
Exposition de photographies et film de Delphine Balley
Vernissage jeudi 4 juin à 18h
L’exposition à LUX présente Le Pays d’en Bas, un ensemble de photographies, ainsi que le premier court-métrage Le Pays d’en Haut, film qui marque le passage de la photographie à l’image mouvement dans le travail de Delphine Balley. Ces deux propositions viennent conclure un travail mené depuis 2002 autour de la construction d’un Album de famille.
Le Pays d’en haut, Le Pays d’en bas… entre les deux, le cœur de Delphine Balley n’hésite pas. Depuis 2002, l’artiste creuse en images le sillon de la mémoire. Née à Romans dans la Drôme où elle vit toujours actuellement, D. Balley donne à son travail une dimension autobiographique très singulière, en assemblant magiquement des éléments peu conciliables de son environnement.
Avec un premier film : Le Pays d’en haut, et un ensemble de photographies : Le Pays d’en bas, D. Balley offre un nouveau développement au travail initié en 2002 avec L’Album de famille. Les œuvres présentées au LUX, en 2015, sont les deux derniers chapitres d’un travail qui en comporte trois.
Dans le premier chapitre au titre éponyme, L’Album de famille, elle met en scène certains de ses propres parents. Ils deviennent ainsi les personnages d’une saga familiale scénarisée, questionnant l’imagerie des albums de famille des débuts de la photographie. À la manière intime et poétique de Sophie Calle, elle capte l’image de ses proches après les avoir soigneusement mis en situation dans une série d’événements clés qui rythment nos vies. Baptêmes, mariages, décès, etc. sont ici revisités dans des compositions sophistiquées. Ses protagonistes y sont présentés dans des décors confinés, qui laissent supposer un drame imminent…
Le Pays d’en bas, chapitre II, est constitué de saynètes théâtralisées. Trouble et pesanteur sont convoqués par l’artiste dans des natures mortes. Quelqu’un va venir, ou quelque chose d’effrayant, qui transforme le spectateur en voyeur inquiet.
Le procédé narratif qui s’applique à la série de clichés, est parallèlement développé dans le film Le Pays d’en haut qui l’accompagne. Grands drames et secrets intimes pèsent lourdement sur ses personnages figés. Entre fiction et réalité, Delphine Balley propose au visiteur d’embarquer dans son étrange saga familiale. Dans cette errance en univers trouble, il croisera certainement une mariée suspendue et quelques poupées de Bellmer, des cerfs empaillés et les convives d’un festin arcimboldien. Le réel de Balley côtoie le surnaturel. Son monde est de chimères…
Carte blanche à Delphine Balley
avec La Splendeur des Amberson d’Orson Welles
—
Exposition présentée à LUX du 5 juin au 10 juillet
Tarifs 2€/2,50€
—
Horaires JUIN
lun 14h > 17h – mar/jeu/ven 14h > 20h
mer 14h > 19h – sam 16h > 20h
—
Horaires JUILLET
lun/mar/mer/jeu 14h > 17h – ven 14h > 16h
—
Le film Le Pays d’en Haut sera diffusé en exposition
et dans la salle de cinéma à certains horaires
(se reporter au calendrier de programmation)
Delphine Balley est représentée par la galerie Suzanne Tarasiève. Son film a reçu le soutien du Département de la Drôme, de la Région Rhône-Alpes, de Christian Morin, de Noël Balley et de la Galerie Suzanne Tarasiève. Delphine Balley bénéficie du soutien de Stouls, Picto Lyon, Arts 2000