Paysages urbains : Paris, Berlin,
New York, St Petersburg…
Séance composée et présentée par Jean-Baptiste Garnero des Archives françaises du film / CNC, en collaboration avec La Poudrière, école de cinéma d’animation
Les villes et leur paysages urbains ont souvent servi de décor, de lieu d’action, voire même de sujet unique aux films. Dévoilées sous l’œil subjectif des cinéastes et de leur caméra elles serviront à présenter aux spectateurs au travers leurs architectures réelles ou imaginées, un univers dont la tonalité, gaie, dramatique ou expérimentale sera le point de départ et le cadre de leurs récits. Quatre films emprunts de leur époque pour un tour du monde entre Paris, Berlin, New-York, et Saint Petersburg.
Les Halles – 22 min.
France. 1927. Noir et blanc. . Muet. Court. Non-fiction
Réalisation : Kaufman, Boris; Galitzine, André
Société de production : A.R. Lindt
L’activité des halles centrales de Paris offre un kaléidoscope d’images nocturnes où hommes, bêtes et machines sont mobilisés pour assurer l’approvisionnement alimentaire de la capitale : les marchandises y sont acheminées par charrettes et par wagons, déchargées à dos d’homme. Boucherie et fruits et légumes représentent une partie importante du marché. Les hommes se retrouvent au café après l’effort.
Les Nuits électriques – 9 min.
France. 1930. Noir et blanc. . Muet. Court. Expérimental
Réalisation : Deslaw, Eugène
Les grandes villes, Paris, Berlin vues la nuit uniquement à travers le motif de la lumière électrique. Un défilé d’enseignes lumineuses, de lumière en mouvement, flashes et pluie de lumière, reflets lumineux aboutissant à une pure abstraction de lignes géométriques et de lettres, qui se télescopent par les surimpressions.
New York, cœur de géant – 13 min.
France. 1932. Noir et blanc. Sonore. Court. Non-fiction
Réalisation : Inconnu Société de production : Filmtac
De la vision de New York naît un kaléidoscope d’impressions visuelles et sonores. A la verticalité des gratte-ciel répond le maillage des rues à angle droit. Dressé dans la perspective de la Cinquième Avenue, l’Empire State Building trône sur la ville. Au gré de la déambulation, les images s’entrechoquent : activité d’un chantier de construction, agitation du quartier de Wall Street, voiture blindée, cimetière, chômeurs, carcasses de voitures, manifestation, files d’attente, désespoir de certains visages. Les moyens de communication urbains, en plein essor, perturbent le sommeil par leurs nuisances sonores. Le quartier juif accueille toutes les nationalités de l’Est. Pell Street est la rue des tripots et des pagodes. Le « Statue de la Liberté » propose la vision du voyageur venant d’Europe. L’activité portuaire est intense. Le pont de Brooklyn affiche ses haubans et Broadway ses illuminations.
Le Nez – 11 min.
France. 1963. Noir et blanc. . Sonore. Court. Fiction
Réalisation : Alexeïeff, Alexandre; Parker, Claire
Société de production : Cinéma Nouveau
Un homme trouve un matin un nez dans sa miche de pain. Angoisse du propriétaire du nez à son réveil et stupeur de celui-ci quand il rencontre son appendice nasal qui a sa vie propre… Ce n’était qu’un cauchemar !