Cinéma

Arts visuels + Arts scéniques
ARTS, CULTURE ET INNOVATIONS À VALENCE, DRÔME

Ragtime

Film de Miloš Forman

[vc_row][vc_column width= »5/6″][vc_column_text]1906. Les États-Unis entrent dans le nouveau siècle au son du ragtime. Alors qu’il gagnait sa vie en tant que pianiste dans un bar de jazz, Walker Jr. voit sa voiture dégradée par un groupe de racistes blancs. Il décide alors de demander justice. Cette plongée dans l’Amérique de la Belle Époque est la première incursion dans l’Histoire de Miloš Forman. Il y promène un regard fasciné, juxtaposant des scènes seulement esquissées pour créer une atmosphère et composer le tableau de l’Amérique moderne naissante. On découvre l’animation des quartiers d’immigration, les clubs de musique bondés, les prémices de la civilisation de l’automobile et la naissance du cinéma avec un réalisateur inventif au fort accent de l’Est qui évoque Miloš Forman…

Le racisme est au centre d’une fresque où le combat des uns n’est pas celui des autres, mais peut parfois le devenir. C’est ce que prouve l’émergence des figures du jeune frère blanc et du père. Pour Pascal Bonitzer, « tout l’art de Forman est là et c’est du grand art. Forman a toujours été un portraitiste, un portraitiste de cinéma, c’est-à-dire de mouvement, mais de mouvement moléculaire, imperceptible. Réussir à glisser de l’imperceptible dans une superproduction, réussir à faire glisser tout l’appareil de la superproduction vers des figures qui tremblent légèrement, qui échappent au typage, aux grands ensembles contradictoires et détruisent imperceptiblement ceux-ci, c’est le plus grand art. » Cahiers du cinéma

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