Cinéma

Arts visuels + Arts scéniques
ARTS, CULTURE ET INNOVATIONS À VALENCE, DRÔME

Westerns, légendes et revisitations

[vc_row][vc_column width= »5/6″][vc_column_text]Le western se confond avec le cinéma autant qu’il se confond avec une certaine histoire des États-Unis et de l’Ouest américain. Le western, c’est des histoires de Blancs qui repoussent les indiens, ou au contraire fraternisent (Little Big Man d’Arthur Penn, États-Unis, 1970) ; des histoires de vies, d’itinéraires, d’hommes et de femmes, de villes qui se construisent, de progrès, de justice et de survies. C’est un continent pétri de mythes que l’on transmet de génération en génération. À l’esthétisme du cinéma, le western est aussi grandement associé au Cinémascope, au Technicolor, au spectacle sur grand écran, ce qui en fait un genre — peut être plus que nul autre — intimement lié à la salle de cinéma. S’il est par essence américain, le western a traversé les cultures et les horizons, est passé du brio de John Ford au style unique « spaghetti » de Sergio Leone (Le Bon, la Brute et le Truand, 1966).

Ce genre, extrêmement codé, continue d’irriguer le cinéma en même temps qu’il est revisité, et poursuit son œuvre de peinture sociale d’une certaine idée de l’Amérique et du monde. Le panorama que nous proposons met en lumière ce cheminement, de l’œuvre emblématique (La Chevauchée fantastique de John Ford) à son évocation contemporaine et intime (The Rider de Chloé Zaho), en passant par la revisitation pysché (El Topo de Alejandro Jodorowski) et l’hommage pop et référencé (Django Unchained de Quentin Tarantino).

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